Ça peut paraître anodin, mais réentendre les oiseaux qui s’étaient tus l’hiver et qui reviennent au printemps, ça me met chaque année tellement en joie.

Bref, c’est un matin tout à fait anodin, que je choisis de rendre totalement unique et magique. Et ce choix, on l’a tous les matins. Certains se réveillent avec l’angoisse d’un dossier à boucler, d’autres avec l’élan de vie qui fait mettre des baskets aux pieds, certains ont la tête embuée de l’alcool de la veille, d’autres ouvrent les yeux dans des bras chauds, d’autres en cherchant l’amour. Et puis, on fait défiler la journée, le thé ou le café, le bureau ou le dehors, la joie ou la tristesse, ou un mélange de tout ça. Se lever plus tôt pour aller goûter le dehors, pour méditer, pour écrire, pour prendre le temps d’un café savouré et pas englouti en un cul sec, savourer la lumière tamisée du matin.

Bon, je reconnais que trouver ces espaces et prendre ce temps peut être plus délicat quand on a une vie de famille, des horaires très précis au bureau et des temps de transports parfois longs. Mais je reste convaincue que tout est une question de choix, d’habitudes qui s’ancrent, et de priorités non négociables. Marie Robert en est l’exemple, et sa rigueur ne cessera de m’étonner et de m’inspirer.

Sacraliser mes temps calmes, créatifs et méditatifs le matin, c’est vraiment ce qui m’a aidée à rester centrée et apaisée en mars.

Je travaille beaucoup en ce moment – pour ne pas dire tout le temps. Il y a des périodes comme ça, plus denses que d’autres. Mais j’aime bien. Parce que je suis totalement animée par ces projets. Même si ça nécessite quelques ajustements et concessions.

Evidemment, l’essentiel de mon temps est dirigé vers Shimla et sa sortie i.m.m.i.n.e.n.t.e. Rendez-vous le 13 avril pour une GRANDE ANNONCE !🍿

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