« On réussit mieux à désirer moins. » Cette phrase résonne depuis que j’ai tendu mon micro jaune à Blanche de Richemont. Je découvre son univers, et je prends claques sur claques. Elle parle si bien du silence, du désir, de l’amour. Autant de sujets qui m’obstinent. Chacun de ses mots, dans chacun de ses livres, résonne. Pour elle, il n’y a plus d’intimité, mais une mise à nu de l’âme collective pour masquer la solitude de nos individualités réduites à elles-mêmes. > matière à méditer.
Oui, on peut relire cette phrase plusieurs fois pour la comprendre. Mais surtout pour qu’elle infuse. Parce que tout y est dit.
Ce dont nous avons le plus besoin, c’est d’être habités, portés, par un feu. Pour ne pas ressentir la vanité de nos présence au monde.
Une vie exaltante n’est jamais linéaire. Elle est un éternel recommencement.
C’est la vie de Blanche de Richemont.
Je l’ai rencontrée la semaine dernière, pour Nouvel Œil, et c’était aussi bouleversant que rassurant. En un sens, je suis rassurée que des Blanche inondent le monde. Il y a des figures qui apaisent les folies de l’humanité.
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